Nous remercions chaleureusement Yves Monnat, Banquier privé au Credit Suisse, pour avoir pensé à la Fondation OTIUM et lui souhaitons bonne route !

Laissons la parole à Yves…

« Chaque année, mon employeur organise une virée à vélo de 4-5 jours, histoire, pendant une semaine, de faire tourner les jambes en lieu et place des neurones, de s’asseoir sur une selle plutôt qu’un confortable fauteuil et de voir défiler devant les yeux de splendides paysages plutôt que des chiffres et des graphiques. C’est aussi l’occasion de rencontrer des collègues venant d’autres horizons, de Londres, de Zurich ou de Pologne, de suer tous ensemble et de refaire le Monde en fin d’étape autour d’un verre et d’une bonne assiette de pâtes.

Pour l’édition 2021, il était prévu de partir de Zurich et d’arriver à Venise par les Alpes autrichiennes et les Dolomites italiennes. Le Covid-19 a forcé l’organisateur à planifier un parcours 100 % suisse.

Fin juillet, ce seront donc 4 étapes au programme, soit Zurich-Coire, puis Coire-l’Oberland bernois par l’Oberalp, la Furka et le Grimsel. La troisième étape, une boucle dans l’Oberland bernois avec un passage à la Grosse Scheidegg, puis retour à Zurich à travers la Suisse centrale. Un total de 600 kilomètres et pas loin de 12’000 mètres de dénivelé !

Pour ne pas être le seul à profiter de ce magnifique tour, j’ai voulu y associer une cause qui me parle : le Centre OTIUM. Pourquoi eux ?

Au tournant de la cinquantaine, après une petite alerte bénigne, j’ai décidé de me reprendre en main. Il s’agissait « juste » de perdre quelques kilos en refaisant du sport et de retrouver un bien-être, un équilibre personnel. D’autres personnes doivent faire face à des défis bien plus importants : la maladie en général et le cancer en particulier. Celles-ci se retrouvent souvent désemparées, parfois seules et impuissantes devant cette maladie et le Centre OTIUM est justement là pour les accompagner.

Comme le vélo, la maladie est un défi que l’on doit relever seul, mais il est important de pouvoir partager ses émotions pour évacuer la pression. Quand on se trouve au pied d’un col alpin, on a l’impression que l’on n’y arrivera pas. D’être accompagné aide à mettre toutes les chances de son côté. Après une première étape difficile, on a mal partout et on n’imagine même pas pouvoir remonter en selle le lendemain. Ensemble, c’est plus facile ! Alors ensemble, donnons un peu pour soulager ceux qui souffrent et pour aider à accompagner ceux qui sont face au cancer. »